Statistiques de poker pour débutants | poker24.net

Avec des logiciels comme Poker Tracker et Poker Office, vous pouvez facilement analyser votre propre jeu et celui de vos adversaires. Vous pouvez même projeter certaines statistiques sur la table de poker en ligne afin de les avoir toujours à disposition pendant que vous jouez. Chez Poker Office, cela s’appelle Live Tracker.

Si vous débutez avec le Live Tracker, il est peut-être un peu difficile de savoir quelles statistiques vous devez utiliser et pourquoi. Par conséquent, ce qui suit décrit un certain nombre de statistiques de base qui peuvent vous être très utiles pendant le jeu en cours, vous permettant de repérer les erreurs commises par vos adversaires, puis de les exploiter.
Fais attention! Dans cet article aucune distinction n’a été faite entre full ring et short handed. La raison en est qu’il s’agit davantage d’un exemple pour clarifier quelles statistiques sont utiles et pourquoi.

Mettre volontairement de l’argent dans le pot (VP$IP %)

Cela signifie simplement avec quel pourcentage de vos mains vous avez volontairement mis de l’argent dans le pot. Cela peut être déterminé en relançant ainsi qu’en suivant. Cette statistique reflète le mieux à quel point quelqu’un est lâche ou serré avant le flop. Le plus lâche sera le mieux, bien sûr, car alors il jouera des mains plus faibles.
Si vous recherchez des tables, cela doit être l’une des raisons les plus importantes de s’asseoir à une table. Ensuite, vous regardez quelques mains et voyez qui est le plus lâche. Une fois que vous avez repéré cela, votre meilleur pari est de vous asseoir à gauche de cette personne afin d’avoir un avantage positionnel sur ce joueur.
Si quelqu’un a un pourcentage autour de 20, c’est normal. Tout ce qui dépasse 20% est assez lâche. Si quelqu’un a environ 40%, bien sûr vous voulez vous asseoir à la table avec ce joueur.

Relance pré-flop (PFR %)

C’est la prochaine statistique que vous regardez lorsque vous essayez de déterminer le style de jeu d’un adversaire. Par exemple, si quelqu’un a un VP$IP% de 40 et a également un % de relance pré-flop de 30, alors vous savez que ce joueur relance beaucoup de mains marginales pré-flop. Si vous avez environ 20% avec votre VP$IP%, alors vous êtes déjà devant cette personne rien qu’avec votre sélection de mains.
D’un autre côté, il y a aussi beaucoup de gens qui relancent très peu pré-flop. En supposant que quelqu’un joue 40/5 (VP$IP% et PFR%), votre lecture sur cette personne est très simple. Ce sont les gens avec qui vous aimez jouer. Pourquoi? Ils suivent avec beaucoup de mains et quand ils ont vraiment une bonne main, ils relancent et vous pouvez vous coucher sans problème. Ce sont les joueurs passifs lâches et les personnes les plus faciles à attaquer.

Donc, vous voyez, plus ces deux pourcentages sont proches l’un de l’autre, plus il est difficile d’obtenir une lecture sur quelqu’un. Quelqu’un qui joue 35/25 joue son AA de la même manière qu’il joue 65 et est beaucoup plus difficile à affronter.

Assurez-vous donc que ces pourcentages sont assez proches les uns des autres pour vous aussi. Au moins la moitié de votre VP$IP% doit être levé. Je vous conseillerais de garder ces pourcentages dans un rapport 3/2.

Facteur d’agression (FA)

Au Poker Office, vous pouvez également sélectionner la statistique ‘Total du facteur d’agression (PF)’. Cet indicateur est très important pour déterminer la différence entre le jeu pré- et post-flop de vos adversaires. A titre d’exemple, prenons un maniaque lâche jouant 40/30. Par exemple, si ce joueur a un indice total AF de 1, alors ce joueur est lâche agressif pré-flop et call post-flop. Il est un peu plus facile de surpasser ces joueurs post-flop si vous avez une position sur un tel joueur. Remarquez si ce joueur est une calling station ou s’il peut aussi se coucher. En général, les joueurs qui relancent beaucoup pré-flop sont aussi ceux qui suivent beaucoup.

Ainsi, les joueurs contre lesquels vous aimez le plus jouer sont les joueurs qui jouent lâche/passif pré-flop et qui sont passifs post-flop. C’est de l’argent facile. Ce sont les joueurs qui suivent pré-flop et se couchent lorsque vous faites une relance. Et s’ils suivent, ils se coucheront sur le flop si vous faites un continuation bet, à moins qu’ils aient vraiment une main forte.
Contre des joueurs loose/agressifs-agressifs (35/30/4), je joue toujours un peu plus passivement et donc ne joue que mes mains fortes. Un exemple est JJ. Avec cette main, contre un tel adversaire, je suivrais sur n’importe quelle rue (si les cartes du tableau le permettaient). Ne relancez pas, car alors vous jouerez pour un gros pot (avec seulement une main marginale) contre un joueur qui joue chaque main comme un possédé et vous ne savez souvent pas si vous êtes devant. Le simple fait de suivre garde le pot plus petit et vous lui donnez une chance de récupérer encore plus de jetons.

Nombre de mains

Cela parle de lui-même. Plus ce nombre est élevé, plus vos statistiques sont précises pour un joueur donné. Une autre chose à laquelle il faut faire attention est qu’un joueur peut encore avoir progressé après avoir joué à une certaine limite pendant un mois. J’ai eu l’expérience de jouer contre le même joueur quelques semaines plus tard et d’utiliser les mauvaises statistiques parce qu’il jouait très différemment.
Pour cette raison, Poker Office a la capacité d’afficher deux ensembles de statistiques sur la table en ligne. Un pour le nombre total de mains et un pour les mains jouées uniquement dans ce jeu.

J’espère que cet article fournira une ligne directrice sur la façon de gérer et d’interpréter les statistiques de PokerOffice (et PokerTracker). Ce n’est qu’une petite partie, mais à mon avis la base du logiciel. En utilisant ces statistiques, vous pouvez identifier rapidement les faiblesses de vos adversaires. Reconnaître ces faiblesses est la première étape. La deuxième étape consiste à apprendre comment exploiter au mieux ces faiblesses. J’ai donné quelques exemples auparavant, mais vous n’apprendrez à exploiter ces faiblesses que si vous jouez beaucoup de mains et posez beaucoup de questions lorsque vous êtes confronté à une décision difficile.